Initiation au plaisir entre filles

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il y a 9 ans

Initiation au plaisir entre filles

  • Je te l'ai dit, je dois mieux me connaître avant d'y penser, le physique des hommes me fait un peu peur. Je n'arrive déjà pas à comprendre le mien.

Marie lui accorda une moue sceptique.

  • Tu me fais le coup du serpent qui se mord la queue. Si tu ne fais rien, tu n'apprendras jamais. Les règles de l'amour, on ne les trouve pas dans les manuels.

  • Oui mais je n'ai pas confiance.

  • Même pas en moi ?

  • C'est pas pareil. Tu es ma seule amie. Qu'est-ce qu'on pourrait bien faire entre nous.

  • Ton apprentissage.

La dernière remarque lui avait échappée. Grisée, Marie avait oublié toute retenue.

  • Ah oui. Et comment ?

Que risquait-elle à part un refus, perdre son amitié, son emploi, se retrouver à la rue ? Trop tard.

  • Si tu veux. J'ai envie de toi depuis si longtemps. Tu m'as toujours attirée.

Les yeux se plissèrent devant un cerveau en ébullition. Malgré l'intérêt de quelques copines au lycée, jamais l'idée de faire l'amour avec une fille ne lui était venue. Sauf avec. et le refus de cette personne l'avait faite souffrir.

  • T'es sérieuse ?

Le regard noisette s'évada par-dessus la haie de thuyas. Julie se surprit de sa brillance, du tremblement des lèvres.

  • Excuse-moi, je n'aurai pas dû t'en parler. Je suis bête. Je viens de tout foutre en l'air. Je comprendrai que tu veuilles plus me voir.

La jeune fille saisit le visage à deux mains, les larmes la mettaient face à ses responsabilités. Ses questions indiscrètes et ses allusions à peine voilées avaient provoqué la situation.

  • Arrête de pleurer s'il te plait. C'est moi qui déconne. Je t'ai allumée toute la soirée..

Marie représentait plus qu'une simple copine. De plus en plus d'affinités les rapprochaient chaque jour davantage. Si sa gentille rouquine en avait envie, alors pourquoi pas.

  • . Viens dans ma chambre, on ne va pas le faire dans le jardin. Je te fais confiance, tu vas juste me caresser. Je ne veux pas...

Les larmes séchèrent, mais les lèvres tremblèrent plus encore devant l'acceptation.

  • J'ai l'impression de te forcer.

  • Non. Je te jure que j'en ai vraiment envie.

  • Que des caresses et des baisers. On peut faire l'amour entre filles sans pénétration.

La bouche glissa le long du nez, se posa tel un papillon sur les lèvres brûlantes. La langue agile caressa les ourlets roses bien dessinés avant de s'insinuer plus avant, de forcer le barrage des dents sans violence. Les jeunes filles se livrèrent enfin, les salives se mélangèrent.

L'élève se laissa emporter dans un tourbillon inconnu. Un agréable tressaillement la parcourut quand une main sûre se faufila par l'échancrure de sa nuisette. L'autre caressa une cuisse à travers le tissu. Les siennes se refermèrent derrière la nuque de son professeur.

Elles se déshabillèrent sans un mot, les lèvres soudées dans un baiser long et passionné, gagnèrent le lit sans même s'en apercevoir.

Marie dévora le cou de son amante, embrassa les seins ronds. Les pointes se dressèrent au milieu des aréoles claires. Elle tenait enfin ce corps si désiré. La bouche avide happa un téton, le titilla et l'aspira tour à tour. L'autre subit l'agacement subtil du pouce et de l'index.

Julie ouvrit les yeux sur l'étrange sensation. Une vague de chaleur descendit de sa poitrine, se communiqua au ventre, puis plus bas encore. Une vision s'imposa, un visage fin sous une longue chevelure noire.

  • Hum...

Munie d'un tel encouragement, la maîtresse continua sa progression. Un doigt taquina le nombril, se perdit de longues secondes dans le buisson blond, puis s'aventura à la naissance du sillon. Les grandes lèvres s'ouvrirent par magie. L'ongle suivit la blessure intime ornée de rosée, la remonta jusqu'au trésor à l'abri. A peine effleuré, le clitoris vibra. La jeune fille savoura le sexe nu, sans défense. Un sexe neuf, qui demandait à s'ouvrir à la vie, au plaisir, aux autres.

Marie refit surface à côté du visage candide. Les lèvres pincées témoignèrent de son désir d'en connaître davantage.

  • Touche moi encore... S'il te plait.

Comment ne pas exaucer une telle prière. Sa bouche se fit une joie de repartir à la conquête des seins fiers, du ventre durci par le désir, de la toison fine, enfin de la fente juteuse. Un premier cri de bonheur et de surprise mêlés l'accueillit.

La langue écarta les replis intimes, fouilla les chairs, en lapa le miel. Un doigt débusqua le clitoris, le massa de plus en plus vite, de plus en plus fort. Un autre cri s'échappa de la gorge de la belle ingénue, plus rauque.

Plus le corps se crispait sous les caresses, plus l'âme se détendait, se livrait. La bouche collée à sa chatte aspirait ses humeurs et ses sensations, la projetait dans un autre univers.

La maîtresse s'activa, s'insinua au plus profond de cette grotte chaude et humide, se fit plus pressante sur le bouton à vif, le rendit douloureux. La victime consentante caressa ses seins d'une main, de l'autre poussa le visage plus avant. Le bonheur prit naissance dans ses reins, se propagea tel un raz de marée, explosa en un feu d'artifice.

Marie aurait voulu s'arrêter, faire descendre la pression, laisser sa proie se calmer. La faire jouir trop vite signifiait ne plus profiter du corps superbe. Les doigts cramponnés à ses cheveux l'empêchèrent de s'évader. Elle s'abreuva à la source qu'elle venait de provoquer. Julie n'en pouvait plus, ne comprenait pas ce mélange de sensations, à la fois plénitude et anéantissement, décida de ne plus penser. L'orgasme l'arque bouta.

  • Oh.

Une voix chaude la poussa hors de ses limites.

  • Oui mon amour. Jouis.

  • Ça t'a plu ?

La question ne se posait pas. La jeune fille pleurait de joie en silence. Ses larmes se mêlaient à sa transpiration. Elle fixa son amie d'un regard débordant de reconnaissance. Marie venait de lui offrir le plus beau des cadeaux, la possibilité de devenir une femme.

  • C'était... C'était merveilleux... Merci.

Une bouche tendre se régala des larmes comme de son extase, murmura quelques mots au détachement feint. L'émoi se lisait au fond des prunelles noisette.

  • Tu es venue très vite. On voit que t'es pas habituée.

Julie se pelotonna contre le corps chaud.

  • C'est comme ça ? Tu crois que j'ai eu un orgasme ?

  • Oh oui tu as joui. Je l'ai senti dans ma bouche.

La petite cacha sa rougeur, par contre inhabituelle, dans le cou chaud de sa maîtresse.

  • C'est difficile à comprendre, encore plus à expliquer. J'ai eu l'impression qu'un courant me traversait tout, le corps et l'esprit. Mais pas un courant électrique, plutôt. pendant un instant, je me coulais dans un bain délicieux. Et ce même bain coulait en moi aussi. Tu restes dormir avec moi.

  • Tu veux ?

Encore une question qui se passait de réponse.

Patrick Bourreau.

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